A Propos de Nous

Historique de l'UNP

l’Union Nationale des Parachutistes, Association, type 1901,  a été reconnue d'utilité publique l’UNP est née de la volonté de ses membres fondateurs de regrouper toutes les associations et amicales régimentaires parachutistes en une seule et même fédération.

Aujourd'hui l'UNP c'est 18 régions administratives, 130 sections dont 8 sections Outre Mer, c’est aussi plus de 10.000 adhérents. Elle  réunit des parachutistes de toutes origines, de toutes générations, de tous grades, de tous statuts, qu'ils soient anciens combattants ou non. Elle accueille aussi tous ceux membres associés et amis qui aiment et soutiennent les parachutistes. 
                                                                                                               
Créée le 27 février 1963.  l'UNP avait initialement un double but :
- rassembler dans une vocation amicaliste les parachutistes rendus à la vie civile après les différents conflits dans lesquels notre pays fut engagé de 1940 à 1962

- venir en aide aux parachutistes abandonnés, désemparés et meurtris dans leur chair, qualifiés parfois de"soldats perdus", victimes des événements d'Algérie afin de les assister pour redonner un sens à leur vie et leur offrir  refuge, solidarité et entraide.

Cette identité forte, le passé prestigieux des troupes aéroportées, leur histoire exceptionnelle rendent légitimement fiers tous les parachutistes qui ont eu l'honneur de servir dans cette troupe d'élite   et qui, après avoir posé le sac, continuent à cultiver, défendre et pérenniser les valeurs traditionnelles d'honneur, de devoir, de fraternité,  ainsi que le culte du souvenir contenues dans l'esprit para.

 Participant à toutes les manifestations patriotiques et au-delà des époques, des événements vécus, des grades, des engagements accomplis, rassemble et unit les parachutistes d'hier et d'aujourd'hui.
Union solide, au visage serein, les vétérans y transmettent le flambeau aux jeunes générations
l'UNP accueille dans ses rangs tous ceux qui ont gardé la foi, l'enthousiasme et l'idéal de leurs 20 ans.

Fidèle à cette éthique en opposition avec le code dominant d’usages de pensées et de sentiments qui est aujourd’hui celui des sociétés modernes de l’occident, cela peut apparaître comme l’expression d’un défit.

                                                      " Et par Saint Michel….. Vive les Paras"

                                                                      Le Béret
Avant le Béret Rouge… 
Le parachutisme militaire français est bien connu du grand public sous sa forme actuelle, de soldats d’élite, audacieux et glorieux sous le mythique béret rouge, popularisés par des figures de légende comme le Général MASSU et surtout le Général Marcel BIGEARD. 
A présent, plus que jamais, les parachutistes sont l’élite de l’Armée française sous leurs différentes formes, Régiments de Dragons, de Hussards, de Chasseurs ou d’Infanterie de Marine, Régiment Etranger, Commandos de l’Air, Commandos Marine ou Groupes d’Intervention de la Gendarmerie. Au cœur de la force des troupes françaises figurent ceux qui portent le Brevet Militaire de Parachutiste sur la poitrine et cette tradition d’excellence et de dévouement ne se dément pas. Si l’histoire des Bérets Rouges après la Seconde Guerre Mondiale est assez connue, peu savent que l’histoire des « paras » ne commence pas en Indochine ou en Algérie après guerre mais qu’elle a été, au contraire, une histoire passionnante d’innovation, de courage et d’exploits tout au long de la décennie 1935-1945 et démontre, une fois de plus, que loin de l’image apathique des forces françaises durant les années 30, l’Armée française était même en avance sur son époque. 
La création par l’Armée de l’air du Centre d’Instruction au Parachutisme, dès 1935, et la volonté de son premier chef, le Capitaine Fréderic Geille, de mettre en place des troupes d’infanterie parachutiste est avant-gardiste dans le monde occidental, au moment ou britanniques et américains ne voient le parachutisme que comme un moyen de secours pour les équipages d’aéronefs. Prenant exemple sur les Soviétiques ou il a appris le parachutisme, le Capitaine Geille innove pourtant et permet la création de deux Groupements d’Infanterie de l’Air, dont le format et les tactiques seront véritablement les précurseurs des unités commandos que l’on connaît aujourd’hui. Mais confronté à la fois au scepticisme de l’Etat-Major et à la surprise de la défaite de 1940, le parachutisme militaire français n’obtiendra ses premières gloires au combat qu’en formant, sous l’égide de la France Libre et de l’allié britannique, des unités de commandos de l’air sur le modèle des SAS britanniques puis se développera en unités d’infanterie aéroportée sur le modèle des grandes unités parachutistes américaines dont il suivra d’ailleurs l’entraînement. En 1943, le premier régiment d’infanterie aéroportée, appelé 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes verra le jour en Afrique du Nord toujours au sein de l’Armée de l’air. Equipé à l’américaine et même inclus dans la fameuse 82nd Air borne Division américaine, le 1er RCP de 1943 sera véritablement le fondement de la tradition parachutiste française telle que nous la connaissons. Mais cette histoire n’est pas aussi connue qu’elle le devrait et en dehors de la communauté parachutiste militaire, très peu sont nos concitoyens qui connaissent l’histoire de ces hommes d’exception qui ont forgé une telle légende et qui ont versé leur sang pour la libération de la France dans des combats terribles, notamment en Alsace. C’est pour dire cette histoire et rendre hommage à la mémoire de leurs glorieux anciens que 11 jeunes français, aviateurs de l’Armée de l’air d’active ou de réserve, souhaitent se rendre à Federicks Army Airfield dans l’Oklahoma, aux USA et suivre le stage de parachutisme proposé par la World War II Airborne Démonstration Team. Cette organisation, consacrée à l’animation de la mémoire et de l’honneur des parachutistes américains, organise deux fois par an le stage de parachutisme de l’US Army en 1943, sur le schéma de l’époque, selon les normes de l’époque, en tenues d’époque et à bord d’un avion d’époque qui a servie en Europe pendant la guerre, le C-47 Dakota. C’est ce même stage que les aviateurs du 1er RCP ont suivi en 1943 à Oujda, en Algérie. A l’initiative d’un lieutenant réserviste passionné d’histoire et d’aviation, 11 aviateurs français ont répondu présent pour relever le défi de se soumettre aux exigences de cette « Jump School » exigeante et rigoureuse, encadrée et animée par des passionnés, tous membres, également, des forces d’active ou de réserve de l’US Army et de l’US Air Force. Les onze membres de cette équipe, baptisée « Les Charognards » en raison de l’emblème de l’Armée de l’air qui orne d’ailleurs toujours les épaulettes du 1er RCP aujourd’hui, représentent les paras de 1943 en âge et en expérience. D’une trentaine d’années pour les plus gradés et autour de 20 ans pour les autres, l’équipe comprend des parachutistes déjà expérimentés, comme l’étaient les anciens des GIA, et des novices comme l’étaient beaucoup de volontaires à l’époque. Hommage de la modernité à l’héritage des anciens, deux jeunes femmes font partie intégrante de cette équipe. Dès les premiers contacts entre français et américains, le ton a été donné : Si l’honneur de renouer l’alliance et la fraternité d’armes parachutiste de 1943 est partagé avec une certaines émotion de part et d’autre, il ne sera fait aucun cadeau ni aucun passe-droit et c’est avec un sérieux extrême et une préparation mentale et physique éprouvée que les français s’apprêtent à suivre leurs anciens à la porte du Dakota.